La place du père dans les familles françaises

Lexique :

Révolution Industrielle : Processus de transformation des sociétés qui se traduit par une part croissante de l'industrie dans la richesse nationale et la population active, l'accélération de la croissance économique et la diffusion de nouvelles technologies et de nouveaux produits.

Née en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle, la première révolution industrielle s'étend au milieu du XIXe siècle en Europe occidentale. Ce premier essor de l'industrie était fondé sur l'exploitation des mines de charbon et de fer permettant de fabriquer des machines utilisées dans l'industrie textile, sur une nouvelle source d'énergie, la vapeur, et sur le développement des chemins de fer. La production industrielle est devenue le moteur de la croissance économique.
Puis à partir des années 1880 une vague d'innovations va lancer ce qu'on peut qualifier d'une "seconde Révolution Industrielle".

Taylorisme : organisation scientifique du travail où il y a une division du travail en tâches simples voir uniques et chronométrées. Chaque ouvrier a une tache distincte, et produit le même geste toute la journée, à un rythme d’enfer pour plus de rentabilité pour les patrons.

Exode rural : terme utilisé pour décrire le phénomène par lequel les populations, surtout les jeunes en âge de fonder une famille et les salariés, quittent la campagne pour aller s'installer dans les villes. Plusieurs causes expliquent ce phénomène mais nous nous intéresserons juste à celle de l'industrialisation.

Le Front Populaire : Le nom donné à l'union éléctorale constituée de gauche, socialistes, radicaux et communistes, qui gagnent les élections du primtemps 1936. Elle désigne également les gouvernements qui se sont succédé entre juin 1936 et avril 1938. La période du front populaire a été marquée par d'importantes lois sociales.                                                            

B. Après ces changements de « nouveaux pères » apparaissent

* Les pères au foyer 

Mais malgré tout, une nouvelle forme de « papas » se développe: LES PERES AU FOYER. Aujourd’hui considérés à 10 000, ce sont des pères qui ont fait le choix de cesser leurs activités professionnelles ou tout simplement de ne pas en avoir pour rester chez eux et s’occuper de leurs enfants. Peu nombreux, ils sont solidaires entre eux et ont créé des associations et un site Internet (peresaufoyer.com) en ayant pour objectifs de promouvoir leurs choix et d’informer les pères en général.

Nous avons interrogé quelques-uns uns d’entres eux:

- Le choix d’être père au foyer à-t-il été conditionné par l’image que vous avez de votre propre père ou mère?

Non sans grande surprise, ils nous informaient souvent que leur mère était mère au foyer et que leur père travaillait. Pour eux cela n’y a pas forcément contribué, mais le fait qu’ils aient eu un parent à la maison leur a donné un milieu et une enfance attentionnés, et ça n’aurait pas été la même chose si on les avait trimballés entre la nounou la journée et les parents le soir. Ils souhaitent donc reproduire le même schéma pour leurs propres enfants.
Au contraire, d’autres nous on avoué avoir souffert de l’absence de leurs parents et ils ne veulent donc pas que leurs enfants subissent la même chose.

- Un père au foyer ne se sent-il pas dévaloriser par l’absence de vie professionnelle?

Tous nous expliquaient que le fait de devenir père au foyer était un choix et qui va de paire avec l’absence de vie professionnelle. En effet on a tendance à trop penser que l'homme a besoin d’un travail pour s’épanouir, or par leur dévouement à leur vie familiale et évidement à leurs activités extérieures ils disent être très bien épanouis.

Mis à part ceux qui n’ont jamais travaillé (une minorité), ces pères au foyer savent que si jamais ils ont envie de retravailler, ils retravailleront, mais pour l’instant ils assument pleinement leur choix et affirment qu’ils ne se sentent pas dévalorisés, au contraire ils se sentent assez spéciaux et sont fiers de leur choix.

Après avoir posé d’autres questions, il nous est apparu que ce choix s’est fait, pour plus de la moitié d’entre eux, à la suite d’une impasse professionnelle ou d’un chômage. C’est alors qu’ils se sont rendus compte qu’être père au foyer était leur véritable voie. Cela montre donc que s’ils n’avaient jamais perdu leur travail, cette vocation n’aurait sans doute pas été. Car dans la société dans laquelle nous vivons, il est vrai que maintenant rares sont ceux qui voient leur avenir sans travailler, que se soit par envie, ou pour pouvoir vivre tout simplement. C’est pourquoi ces pères savent qu’ils sont spéciaux, autant par le petit chiffre qu’ils représentent mais aussi par la vision des autres d’eux qui est admirative.

Ces pères sont vraiment des pères, ils s’occupent de leurs enfants, n’oublient pas que la première fonction d’un parent est de reconnaître son enfant et de l’élever à deux, ne pas laisser à la mère cette tâche qui est aussi, ne l’oublions pas, un grand bonheur...

II. La rupture des années 1970

Depuis ces 30 dernières années le rôle de la femme ne se résume plus à celui de mère au foyer, il est donc logique que celui du père soit lui aussi profondément bouleversé. Une véritable rupture entre deux générations apparaît alors ici.

A. Une société qui bouleverse les rapports homme/femme

*La Révolution sexuelle

La révolution sexuelle recouvre les changements substantiels du comportement et des mœurs sexuels intervenus en Occident à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Ce mouvement est essentiellement marqué par l'émancipation sexuelle des femmes suite à leur émergence politique, elles revendiquent l' égalité des sexes.

Cette révolution est complémentaire d'une révolution scientifique marquée par un faisceau de découverte et d'avancées :

-La diffusion du préservatif en latex après les années 30

-Le traitement des maladies sexuellement transmissibles, la syphilis fut la première avec la découverte des antibiotiques en 1941.

-La diffusion de la contraception (stérilet inventé en 1928, pilule contraceptive découverte au début des années 1950, et autorisée en France à partir de 1967)

Cette révolution sexuelle est également marquée d'une « révolution du droit » en Occident par lesquels les femmes acquièrent progressivement une égalité législative, notamment :

-L'obtention du droit de vote et donc la possibilité de pousser aux réformes qui les concerne,

-L'égalité au sein du couple

-En 1967 le droit a la contraception est enfin accordé aux femmes

- Et enfin, en 1975 elles obtiennent le droit a l'avortement

* Les revendications féministes

En 1949, Simone de Beauvoir écrit un essai qui fait l'effet d'une bombe. « Le Deuxième Sexe » dénonce une discrimination au sein de la famille, du mariage et de la sexualité. Elle est la première féministe et c'est contre l' « oppression » menée par les hommes que s'élèvent les mouvements de « libération » des années 1960-1970.

Simone de Beauvoir n'est plus seule. En effet les femmes usent de leur liberté d'expression et c'est dans le contexte de grèves et de revendications dans le monde du travail, que la voix des femmes se fait entendre. Le féminisme se concrétise.

Au-delà de l'égalité entre les sexes, c'est une remise en question de l'identité féminine et donc de la fonction maternelle que ces mouvements affirment avec force. Lutte contre l'« oppression familiale » où la femme est enfermée dans un rôle d'épouse et de mère, accès à la contraception libre et gratuite, légalisation de l'avortement, reconnaissance du viol comme crime, etc. Au terme de la bataille menée par les féministes en France sur les mentalités de l'époque, leurs réussites sont nombreuses :

- En 1970 on accorde, hors mariage, l'autorité parentale à la mère.

- En 1972 on reconnaît les filiations naturelles et leur égalité avec les filiations légitimes.

- En 1975, la loi Veil dépénalise l'Interruption Volontaire de Grossesse, la législation sur le divorce fait l'objet remise à jour total et une loi établit le principe de l'égalité professionnelle entre hommes et femmes.

Les femmes de l'époque refusent que les soins aux enfants leurs soient automatiquement attribués. Elles revendiquent leur statut, ne veulent plus être considérées comme des mères au foyer mais comme des femmes, capable de penser, réfléchir, parler et agir. D'ailleurs elles ont bien prouvées qu'elles en étaient capable, elles ont pris le dessus, et la paternité en fut complètement déstabilisée sur le triple plan légal, familial et biologique L'émancipation des femmes contribue à cette modification du statut du père. On assiste dans les années 70 à une remise en question de la fonction maternelle et du coup paternelle.

C. Et pourtant... 

Leurs principales revendications sont des augmentations de salaires et une diminution des journées de travail. Mais ils souhaitent aussi des avancées sociales pour leurs familles. Ils obtiennent des lois pour protéger les femmes et les enfants en instaurant un âge minimum pour travailler, des heures réduites et des conditions moins dures. Les relations avec leur femme et leurs enfants évoluent donc peu à peu.

De plus, avec les mesures prises par le front populaire et plus précisement l'instauration puis l'allongement des congés payés : pour la première fois, l'ensemble des salariés français peut partir en vacances. C'est une étape décisive : la famille sera l'un des grands vainqueurs de l'arrivée des ces congés. Les gens profiteront de cette rupture avec l'ordre de la production pour réinvestir les cadres sociaux et familiaux.

* L’éloignement par le travail

(Voir : Révolution industrielle)

Au milieu du XIXe siècle, l'industrialisation coupe la société en deux : d'un côté les prolétaires, de l'autre les bourgeois.

Ces derniers dépensent beaucoup d’argent pour cultiver leurs enfants et renforcer leur supériorité sur les salariés: cours de piano, professeurs particuliers, théâtre, opéra... Ce sont souvent des chefs d’entreprises, ou des nouveaux riches, qui misent surtout sur leur image. Au départ ils sont considérés comme de bons pères mais finalement ils ne s’intéressent pas vraiment à leurs enfants et leur éloignement fréquent du foyer pour leur lieu de travail va ensuite les transformer en pères absents : les Padre Padrone.

Au même moment pour le monde ouvrier les conditions de travail sont très dures, les patrons recherchent de plus en plus de profit, exploitant quasiment leurs employés dans un soucis de productivité en utilisant la méthode du taylorisme. A cette période ils travaillent 300 jours par ans et 14 heures par jours alors qu’ils sont payés avec des salaires de misère suffisant à peine à nourrir leur famille !
Les hommes travaillent dans des mines ou des usines qui commencent à s’ouvrir un peu partout en France, remplaçant peu à peu les petits ateliers. Les locaux y sont sales, humides, pas chauffés et très bruyants, propices aux maladies.
Par conséquent, lorsque les hommes rentrent le soir, ils sont épuisés et font peu d’efforts pour entretenir la communication ou le lien affectif avec leurs enfants, laissant ce rôle à la mère. Les mauvaises conditions se répercutent aussi sur le climat familial, les hommes sont fatigués, mangent peu ou mal, et n’ont pas accès au médecin. L’espérance de vie d’un ouvrier est en moyenne de 35 ans et beaucoup sombrent dans l’alcoolisme, creusant encore plus le fossé avec leur entourage.

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, et avec la deuxième industrialisation, la France connaît un exode rural sans précédent. Les pères sont salariés, et avec le manque de transports dans les campagnes, et les longues journées de travail, ils sont forçés de s'installer en ville près des usines. Ils sont souvent sujets à certaines dérives comme dépenser tout leur salaire de la journée dans les bars où l'alcoolisme est encore plus fréquent que dans les campagnes. Ils rentrent alors tard le soir à leur domicile, où ils se retrouvent seuls et loin de leur famille. Parfois ils vivent en promiscuité avec d' autres ouvriers dans de petits logements insalubres et pourtant excessivement chers ! Par conséquent, ils se désinteressent peu à peu de leur vie familiale, et mettent leur rôle de père et de mari de côté, se noyant sous le travail à la chaîne et l'alcool.

Mais c'est une période de grosses revendications, les ouvriers ne supportent plus leur condition. Ils s'impliquent alors de plus en plus dans la vie politique, et avec les grèves et les manifestations, les pères ne sont pas plus souvent présents dans leur famille.

B. Un père absent

* La guerre nous vole nos hommes

Les pertes humaines de la 1ère guerre mondiale s’élèvent à 8 millions de morts et 6 millions d'invalides.
La France a été le pays le plus touché, avec 10 pour cent de sa population active masculine en moins.
Cependant les conséquences les plus pénibles ne sont pas celles que l’on peut penser, en effet ce sont des traumatismes mentaux et affectifs dont la France et ses habitants mettront le plus d'années à se remettre.
Au retour de cette guerre, les hommes sont complètement traumatisés, ils n'arrivent pas à retrouver leur place dans leur famille. Ils sont devenus des hommes différents, des hommes qui ont vu la mort, des massacres horribles, qui ont vécus dans un "autre monde" comme ils le répètent souvent dans le livre "Paroles de Poilus". Un monde de sang, de balles, de cadavres et de souffrance. Quand ils se retrouvent dans leur familles, ils sont seul à avoir vécu cela, traumatisés, renfermés psychologiquement ils ne parlent presque plus, font des cauchemars. Ils ne sont plus les mêmes et leur femme et leurs enfants les voient désormais comme des étrangers.

   De plus, il ne faut pas oublier que leurs familles ont aussi souffert de leur absence et de la guerre, les femmes et les enfants ont vécu dans la peur de perdre un mari ou père. Pourtant la France doit tenir, l’Etat mobilise les populations restantes pour prendre le relais des hommes, surtout dans le domaine agricole et c'est d'ailleurs pourquoi, à la fin de la guerre les pères se sont inquiétés de voir leur rôle bouleversé. Alors dès 1918 une grande partie de femmes sont licenciées et renvoyer dans leur foyer, la place des femmes au travail n’est pas encore acceptée.

    En définitive ce furent des pères qui partirent à la guerre, puis après des années de combats d'une guerre qui s'est avérée être bien plus longue et brutale que prévue, ils découvrent que leur place dans leur famille n'est plus aussi bien définie. Leurs enfants contestent leur pouvoir et leur courage et le goût de l’indépendance donné aux femmes puis vite repris a engendré certaines frustrations qui vont stimuler, bien plus tard, le mouvement féminisme.

Les soldats français disparus ont laissé 700000 veuves, de plus ce conflit a provoqué une forte diminution des naissances ce qui va perdurer jusqu'à aujourd'hui, où les familles ont en moyenne deux enfants, et où l’attention et l’affection sont alors beaucoup plus centrées sur eux.

* L'influence de la religion chrétienne

Dès le Moyen Âge, la religion chrétienne est vraiment présente dans l'esprit de tout les français, elle fait totalement partie des moeurs. A cette époque les conditions de vie sont très dures, ce qui fait que chaque français esperent atteindre le paradis après leur mort pour enfin connaitre le repos de l'âme. Pour cela, ils suivent à la lettre les preceptes dispensés par la religion chrétienne. Parmis les plus importants nous n'en retiendrons qu'un : la chasteté avant le mariage.
En effet, il était interdit pour un homme (ou une femme) d'avoir un rapport sexuel en dehors du cadre du mariage. Donc, pour faire des enfants, un couple devait absolument se marier. Les enfants hors mariage n'étaient pas reconnus par le père car ils symbolisait le pêché commis. Alors, comme avec le pater familias, le père avait le droit, et même devait ne pas les reconnaitre et pouvait aller jusqu'à les abandonner.

Le mariage était à l'époque totalement religieux, il n'existait pas de mariage civil, donc lorsque un homme et la femme se mariaient ils se devaient d'élever leurs enfants avec ces mêmes valeurs. Il y eu pluseurs interprétations de la Bible. Une plutot pacifiste où l'homme devait aimer son prochain, ce qui se ressentait dans les familles par des pères présents qui s'occupaient de leurs enfants. Mais l'autre interprétation, beaucoup plus courante dans cette société, était que le père avait comme devoir d'assurer la sécurité et l'ordre au sein de sa famille en corrigeant l'enfant si nécessaire. Toutes formes d'amour trop indulgent était considéré comme néfaste et dangereux.

La nature du mariage étant avant tout un acte religieux, on peut donc dire que la paternité est la volonté de Dieu. En faisant de leurs enfants de bons chrétiens, les hommes les introduisaient dans une autre filiation dont ils n'étaient plus les pères mais les serviteurs. En effet, l'Eglise imposait l'image de Dieu père créateur tout puissant. Alors tout les membres s'en remettait qu'à une seule personne : Dieu. Le père était juste un lien entre l'enfant et son père spirituel.

Problématique : De l’époque romaine à nos jours, comment a évolué la place du père dans la famille ?

Introduction : Nous avons choisi de centrer notre problématique sur la France et de commencer les recherches à partir du début de notre ère car c’est de là que tout a commencé. A notre époque, beaucoup d’écrivains ou de sociologues traitent le sujet de l’évolution de la famille, il est donc important de remonter dans le temps pour voir à quoi était due l’autorité du père au sein de son foyer.

Dans une première grande partie nous parlerons du père dans l'Histoire, c'est à dire de l'époque romaine aux années 70. Tout d'abord nous avons observé que le père était "tout puissant" au sein de sa famille, nous avons cherché à savoir pourquoi. Puis au fil du temps, les pères de familles ont progressivement mis de côté l'éducation des enfants, laissant ce rôle à la mère, et se sont éloignés de leur famille. Dans une deuxième grande partie nous traiterons de la rupture apparue dans les années 70 qui consiste en un boulversement de notre société et qui aura pour conséquences l'apparition de nouvelles conceptions du rôle paternel.

I. Le père dans l'Histoire

Donc tout d'abord nous traiterons du pater familias romain, en considérant que la Gaule était sous l'influence romaine nous observerons comment cela a influencé la position de père dans la famille. Ensuite nous ferons le lien avec le christianisme, religion omniprésente dans l’esprit des français à partir du moyen âge.

A. De grands préceptes pour un père absolu

* Le pater familias

Le pater familias était l'homme le plus vieux ou de plus haut rang dans les familles romaines. L'expression latine, signifie « le père de la famille ». Le pouvoir détenu par le pater familias était appelé patrias protestas c’est-à-dire, « le pouvoir paternel ». Une loi lui donnait le droit de vendre ses enfants et sa femme en tant qu' esclaves. A la naissance de ses enfants il n’était pas obligé de reconnaître l’enfant ou de l’élever, sa paternité était uniquement l'effet de sa volonté. Si un enfant n'était pas désiré, le pater familias pouvait l’exclure en l'émancipant ou en le donnant en adoption, et même ordonner qu'il soit mis à mort. A l'inverse, il avait aussi le droit d’ agrandir sa famille en y faisant entrer un nouveau membre par l'adoption.
   
Selon la loi, les décisions du pater familias étaient absolues et définitives. Tant qu'il était en vie, ses descendants étaient soumis à son autorité même si ils étaient mariés. En effet, l’autorisation ou la bénédiction du père était indispensable pour le bon déroulement du mariage.
Seul un citoyen romain pouvait avoir le statut de pater familias. Mais petit à petit, ce « privilège » à finit par s' étendre aux gaulois des grandes villes. A la fin de l’empire, les gaulois acceptaient totalement les valeurs romaines, ils les copiaient même avec fierté. Ce qui fait que, lorsque la Gaule s'est libérée de la domination romaine, devenus des francs ils ont gardés les façons de vivre qu’avaient apporté les romains et ont perpétué la tradition de « chef de famille ».

Puis avec le temps ce pouvoir absolu du père à finit par s'atténuer et la diffusion de la religion chrétienne a relativisé ce droit romain. Pourtant on retrouve beaucoup de similitudes entre les préceptes de la bible sur l'autorité du père et ceux du pater familias.